"Chers amis,
La disparition soudaine de notre bien-aimée Siham Abdel-Razek est une grande perte pour sa famille, pour tous ses collègues de la Fondation, pour tous les enfants des structures de la Fondation et leurs familles, pour les ONG et les habitants du camp de Bourj el Barajneh. Siham Abdel-Razek a commencé à travailler comme jeune institutrice lors de la création de notre jardin d'enfants dans le camp de Mar Elias en 1981. Elle devint par la suite directrice du jardin d'enfants de Bourj el Barajneh en 1986, où elle vivait avec sa famille. Tout le monde dans le camp la connaissait et la respectait. Elle était une personne très dévouée et loyale, travaillant dur pour les enfants - elle était une véritable combattante pour l'avenir des enfants qui l'aimaient profondément comme l'aimaient ses collègues. Elle était également appréciée par ses collègues d'autres ONG qui la côtoyaient comme membre du forum de coordination pour l'éducation de la petite enfance. Lorsque Siham nous a quittés le vendredi 24 juillet au matin, nous n'avons pu croire à cette disparition si soudaine. Elle restera dans nos coeurs à tous ; elle et son magnifique sourire continueront à nous suivre à jamais.
Anni Kanafani"
Un hommage sera rendu à Siham Abdel-Razek, le vendredi 31 juillet 2009 à 10h30 au Centre Culturel Arabe-Palestinien du camp de Bourj el Barajneh.
Le Bureau de l'AFCGK a envoyé le message suivant à la Fondation:
"Chère Anni, chers amis de la FCGK,
Nous avons reçu avec une profonde tristesse l'annonce de la disparition de notre amie et camarade Siham Abdel-Razek que nous avions rencontrée en 2004 au camp de Bourj el Barajneh. Elle était une personne très bonne et une directrice dévouée à la structure de la Fondation dans le camp de Bourj el Barajneh. Tous les membres de l'AFCGK et le bureau lui rendent hommage et envoient leurs condoléances à sa famille ainsi qu'à tous les ami(e)s de la Fondation au Liban. Vendredi 31 juillet à 10h30, lorsque l'hommage lui sera rendu dans le camp, nous aurons tous à l'esprit son beau sourire et nous nous rappellerons son dévouement au futur de l'enfance palestinienne. Siham Abdel-Razek restera dans nos coeurs. Amicalement à tous, Le Bureau de l'AFCGK"
La première réunion publique de l'AFCGK du 24 juin 2008 a été un grand moment pour l'association. Nous tenions à travers cette réunion à nous associer à nos amis réfugiés palestiniens, pour commémorer le soixantième anniversaire de la Nakba, l'épuration ethnique dont ont été victimes les Palestiniens.
L'allocution centrale présentée par notre camarade a traité du sionisme et de ses origines, de la Nakba en 1948 ainsi que de la situation des réfugiés palestiniens au Liban. L'assistance était composée d'une cinquantaine de personnes et nous avons noté avec plaisir la présence de camarades communistes libanais ainsi que d'amis turcs, kurdes, vietnamien, péruvien, ce qui donnait un caractère internationaliste à ce meeting.
Le débat s'est engagé ensuite sur des questions liées à la situation des réfugiés palestiniens, à la lutte de libération du peuple palestinien, à l'information distillée par les médias sur cette question ainsi que sur la question du boycott des produits israéliens.
A l'issue du débat, les participants ont pu se procurer du matériel à notre table de presse et contribuer financièrement pour aider la Fondation Culturelle Ghassan Kanafani. Ainsi, 200 euros ont été collectés qui entreront en compte dans le cadre de l'appel financier que nous lançons de juin à octobre 2008.
De l'avis de tous, cette première réunion publique a été un encouragement et nous envisageons de renouveler l'expérience ultérieurement.
Lisez le texte de l'allocution prononcée lors de la réunion (PDF - 123 Ko)
Durant le week-end des 10 et 11 mai, l'association "Les Amis de la Fondation Culturelle Ghassan Kanafani" a tenu un stand d'information à la Fête des Nouvelles de Loire-Atlantique, organisée par la fédération 44 du Parti Communiste Français à Saint-Nazaire.
Nous avons pu ainsi toucher un grand nombre de personnes de ce bassin ouvrier sur la nécessaire solidarité avec le peuple palestinien et en particulier avec les réfugiés palestiniens au Liban. Nous y avons distribué le 4 pages réalisé par l'association en commémoration des 60 ans de la Nakba et y avons fait des contacts prometteurs pour la construction de nos comités locaux de Nantes, Paris et Toulouse.
Une équipe d'une douzaine d'adhérent(e)s s'est relayée sur le week-end pour assurer la bonne tenue de notre intervention publique.
A l'occasion de la journée de la Terre, et dans le cadre des 60 ans de la Nakba, l'expulsion de leur terre des Palestiniens par la terreur sioniste, le bureau de l'AFCGK a produit un document de quatre pages afin de rappeler son soutien sans conditions au droit au retour de tous les réfugiés palestiniens en Palestine Occupée. Ce document ci-après peut être téléchargé et diffusé avec l'accord du bureau :
Droit au retour pour tous les réfugiés palestiniens (PDF - 346 Ko)
Nous avons appris la mort du Docteur Georges Habache, grande figure du mouvement national palestinien et ancien secrétaire général du Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP) le samedi 26 janvier 2008 à Amman en Jordanie. Georges Habache avait recommandé quelques jours avant sa mort que «la lutte continue» jusqu'à la libération de la Palestine. Le peuple palestinien perd avec lui un grand militant du mouvement national palestinien particulièrement attaché au droit au retour des réfugiés en Palestine occupée.
Il avait écrit cette lettre à Anni Kanafani après l'assassinat de Ghassan Kanafani, le 08 juillet 1972:
"A Anni,
de Dr Georges Habash
Chère Anni,
Cela m’irrite beaucoup que l’anglais ne soit pas ma langue maternelle, je ne serai pas capable d’exprimer tout ce que je ressens, tout ce que je veux dire, dans ce moment crucial et difficile. Ghassan, pour moi personnellement et pour notre Front dans son ensemble, était si cher, si précieux, si indispensable ; je dois avouer que nous avons reçu un coup douloureux.
Maintenant Anni, nous tous, toi en particulier, faisons face à la question suivante : que devons nous faire pour un homme, un camarade, si précieux et si sincère ? Il n’y a qu’une seule réponse : souffrir courageusement toute la douleur qu’aucun de nous ne peut éviter, et après ça de travailler plus et mieux, se battre plus et mieux. Tu sais très bien chère sœur, que Ghassan combattait pour une cause juste, et tu sais que notre peuple palestinien, pendant plus de 50 ans est le prix que nous devons payer pour gagner la liberté, la justice et la paix. Je n’ai pas besoin de te rappeler que l’expérience des peuples opprimés dans le monde entier nous enseigne que c’est la seule façon de vaincre le sionisme, l’impérialisme et les forces réactionnaires.
Anni, je sais très bien ce que la perte de Ghassan signifie pour toi, mais s’il te plaît rappelle toi que tu as Fayez, Laila et des centaines de frères et sœurs qui sont membres du FPLP, et par-dessus tout tu as la cause pour laquelle Ghassan se battait. Anni, nous avons besoin de ton courage. Ton courage dans ce moment crucial signifie beaucoup pour moi, et pour tous les camarades et les combattants du FPLP.
Ce qui me fait le plus mal, en ce moment, est que Hilda et moi ne pouvons être auprès de toi. Les raisons tu les connais bien, je suppose. C’est une profonde douleur pour moi de ne pas voir Ghassan et lui parler avant son enterrement. Ce que je dois répéter : nous avons besoin de ton courage et de ton sentiment que tu n’es et ne sera jamais seule.
En attendant la prochaine opportunité de te voir, Hilda et moi restons tes plus sincères sœur et frère.
G. Habash"
"La situation dans le camp de Nahr el Bared est terrible. Layla et notre coordinatrice pédagogique, accompagnées de la directrice du jardin d'enfant de Nahr el Bared s'y sont rendues le mercredi 28 novembre dernier. Comme la Fondation Culturelle Ghassan Kanafani l'avait pressenti, notre jardin d'enfant et notre bibliothèque dans ce camp ont été durement touchés par les combats, et nécessitent reconstruction et rénovation entière. La bibliothèque au deuxième étage a été quasiment rasée, ainsi que deux salles de classes, celle d'arts plastiques et celle de motricité. Le générateur, les ordinateurs, les photocopieurs ainsi que les autres équipements ont été détruits ou volés. Notre bus scolaire a été détruit également, mais nos amis palestiniens au Koweït viennent de nous en offrir un neuf ainsi qu'un autre plus grand.
Notre directrice ainsi que certains membres de notre équipe pédagogique ont été autorisés par l'Armée Libanaise à rentrer dans le camp depuis 4 semaines uniquement. Ils ont essayé de récupérer des livres et du matériel pédagogique, qu'ils ont entreposé pour l'instant dans notre structure de Beddawi. Dans le même temps, un groupe de travailleurs volontaires ont déblayé les gravats. Nous avons programmé de mettre en oeuvre les rénovations les plus urgentes pour pouvoir permettre à notre équipe de reprendre quelques activités avec les enfants qui sont revenus avec leurs familles à Nahr el Bared. Un ingénieur et un architecte ont visité le site en ma compagnie et celle du président de la Fondation Culturelle Ghassan Kanafani, le 3 décembre dernier, pour évaluer et estimer le montant nécessaire à la reconstruction du bâtiment. Lorsqu'ils nous auront fourni les données, nous les transmettrons à tous nos partenaires.
Nous avons réouvert le jardin d'enfant de Beddawi la première semaine d'octobre avec deux sessions par jour, un premier groupe de 100 enfants de Beddawi entre 7.30h et 12.00h, un second avec 150 enfants de Nahr el Bared entre 12.00 et 16.30. Deux nouvelles classes ont été ouvertes en sous-sol ainsi que des sanitaires. Les activités se poursuivent également à la bibliothèque.
Nous remercions encore pour leur soutien tous les membres de l'AFCGK, la solidarité avec le peuple palestinien est tellement importante. Nous vous saluons chaleureusement et nous vous adressons tous nos voeux en espèrant un monde meilleur pour 2008."
C'est avec une profonde tristesse que l'association "Les Amis de la Fondation Culturelle Ghassan Kanafani" (AFCGK) a appris la mort de Ferihal Younees, l'ancienne directrice de l'école de la Fondation à Beddawi. Malade, elle a été abandonnée par ses frères dans un hospice pour personnes grabataires où son état n'a fait que se détériorer, l'amenant à une quasi-amnésie.
Elle s'était retirée de la direction de l'école l'année passée après 32 ans d'activité pour la Fondation, elle avait été fêtée ,comme il se doit, par tout le monde pour son engagement au service de l'enfance palestinienne. Sans nouvelles d'elle ces derniers mois (sa famille habite hors du camp, à Tripoli), les enseignantes de la Fondation ont découvert tardivement l'affreux sort que lui avait réservé sa famille, et l'ont fait transférer dans un hôpital de soins, mais malheureusement elle avait atteint un stade de non-retour et y est morte.
C'est un grand choc pour la Fondation Culturelle Ghassan Kanafani et pour nous qui la connaissions et avions apprécié sa dignité, son sens de l'engagement et sa gentillesse envers tous.
L'association "Les Amis de la Fondation Culturelle Ghassan Kanafani" (AFCGK) avait le projet cet été d'inviter une enseignante de la Fondation, travaillant dans le camp de Beddawi, à venir témoigner de la situation dans ce camp après l'exode des réfugiés du camp de Nahr el Bared, consécutive aux combats entre l'Armée Libanaise et le groupuscule salafiste "Fatah al Islam". Il était prévu de tenir une série de réunions publiques avec elle sur Nantes, Toulouse et Sedan qui auraient été des moments forts de solidarité impliquant les habitants des quartiers populaires dans ces villes.
Nous avons donc fait établir un certificat d'hébergement à nos frais à la Mairie de Nantes, sésame nécessaire à l'obtention d'un visa touristique. L'Ambassade de France au Liban a cependant refusé de fournir ce visa à notre amie palestinienne prétextant d'abord qu'il fallait fournir des documents que nous avions déjà présentés à un fonctionnaire assermenté en France, puis en repoussant les dates des convocations pour la présentation de son dossier au 25 septembre 2007, tout en sachant délibérément que le certificat d'hébergement n'était valable que jusqu'au 30 septembre 2007. Nous avons essayé de joindre l'Ambassade par téléphone qui nous a raccroché au nez par deux fois sans nous donner la possibilité d'exposer le cas de notre amie.
L'Association "Les Amis de la Fondation Culturelle Ghassan Kanafani" (AFCGK) tient à dénoncer cette pratique de non-délivrance de visas touristiques aux Palestiniens, et plus généralement aux étrangers venant de pays non-occidentaux, qui est une partie intégrante de la politique gouvernementale tendant à restreindre en France le travail de solidarité envers le peuple palestinien.
"Chers amis,
Je suis désolée de ne pas vous avoir donné de nouvelles plus rapidement mais nous travaillons ici tous les jours d'arrache-pied. Sonia et Kawther et les autres membres des équipes des jardins d'enfants de la FCGK de Nahr el Bared et Beddawi sont très pris par les activités avec les familles de déplacés.
Lundi dernier, les activités d'été de notre centre de Beddawi ont été commencées pour les enfants de 6 à 15 ans. 200 enfants de Nahr el Bared et 75 de Beddawi participent aux différents ateliers. Leurs familles sont ravies et certaines familles hors du camp ont aussi amené leurs enfants.
Nous apprécions d'autant plus le dévouement des membres de l'AFCGK et vos efforts dans la récolte de dons. Nous savons que cette solidarité de travailleurs de France vient de leurs coeurs. Nous vous remercions et attendons le virement de votre contribution de 5 500 USD. Nous apprécions aussi beaucoup vos efforts pour contacter des amis au Chili, en Italie et partout ailleurs qui veulent aider la population des camps de réfugiés.
J'ai lu votre déclaration du 08 juillet 2007 à propos de Ghassan et Lamis. Merci beaucoup.
Le 08 juillet, 35ème anniversaire de la mort de Ghassan et Lamis, les enfants des structures de la FCGK, accompagnés des adultes et de vieux amis du mouvement de résistance se sont rendus sur les tombes pour les fleurir et y lire des textes. Nous sentons que Ghassan et Lamis continuent à être avec nous et que Ghassan continue à inspirer les nouvelles générations. Des amis ont apporté et planté un olivier entre les deux tombes. C'est un symbole pour tous les Palestiniens.
Toutes nos amitiés à tous les amis de l'AFCGK.
Du centre de la Fondation Culturelle Ghassan Kanafani à Beddawi,
Vos amies Anni et Layla Kanafani,
13 juillet 2007"
« J’avais l’impression d’enseigner à des enfants plus mûrs, beaucoup plus mûrs que leur âge réel. C’étaient autant d’étincelles jaillies du frottement de la vie. En classe, leurs yeux ouvraient de grandes lucarnes sur des mondes aux couleurs sombres ; leurs lèvres restaient fortement serrées, comme si elles refusaient de s’entrouvrir de crainte qu’un flot d’imprécations ne s’en échappât malgré eux. La classe était un petit monde de misères accumulées et stoïques…. »
(Ghassan Kanafani, Le vendeur de galettes, 1959).
Il y a exactement trente cinq ans, Ghassan Kanafani était assassiné, avec sa nièce Lamis, par les services secrets israéliens, à Beyrouth. Son combat pour le droit au retour des réfugiés palestiniens vit à travers les activités de la Fondation Culturelle Ghassan Kanafani.
Les Amis de la Fondation Culturelle Ghassan Kanafani (AFCGK) a choisi cette date de commémoration de la mémoire de ce grand combattant palestinien pour clore l’appel financier exceptionnel que nous avons lancé il y a un peu plus d’un mois afin de venir en aide aux réfugiés du camp de Nahr el Bared, détruit aujourd’hui à 80%.
Nous sommes heureux d’annoncer à nos adhérents et à tous ceux qui s’intéressent à notre travail, en France mais aussi à l’étranger, que nous allons verser la somme de 4 200 Euros (5 500 USD) à la Fondation, fruit de cette campagne de soutien. Par ailleurs, nous essayons de faire venir en France une enseignante de la Fondation Culturelle Ghassan Kanafani du camp de Beddawi, afin d’organiser avec elle une série de réunions publiques pour sensibiliser encore plus de monde sur la nécessaire aide aux réfugiés palestiniens du Liban.
Nous tenons à remercier tous ceux qui ont contribué, selon leurs moyens, à la réussite de cet appel financier.
Le camp de réfugiés palestiniens de Nahr el Bared au Nord-Liban est réduit à l'état de ruines, alors que l'Armée Libanaise affirme détruire les dernières positions du groupe salafiste "Fatah al-Islam", groupe étranger au mouvement national de libération palestinien.
Ce qui reste de civils palestiniens dans le camp est actuellement protégé des combats par les organisations de résistance palestiniennes. Néanmoins, des civils ont été encore blessés ou tués par les snipers de Fatah al-Islam ou par les bombardements de l'Armée Libanaise. De plus, de nombreux civils essayant de fuir Nahr el Bared ont été victimes d'interrogatoires musclés, impliquant coups et actes de tortures par la Sécurité Militaire Libanaise.
A Beddawi, les projets d'implantation à long terme des réfugiés de Nahr el Bared se concrétisent malgré le souhait unanime de ces derniers, de reconstruction de leur camp et de leur retour rapide.
L'association "Les Amis de la Fondation Culturelle Ghassan Kanafani" (AFCGK) tient à réaffirmer son soutien aux aspirations des réfugiés palestiniens et à condamner les actes de violences commis sur les civils essayant de fuir Nahr el Bared. Nous restons en contact régulier avec nos amis de la Fondation Culturelle Ghassan Kanafani, en particulier ceux de Beddawi, pour informer l'opinion publique sur la situation en cours, et pour répondre aux besoins d'aide urgente des réfugiés palestiniens.
Notre appel financier exceptionnel rencontre à ce jour un bon écho et nous espèrons que les dons continueront à arriver dans les deux prochaines semaines avant clôture de cet appel et envoi des dons à Beddawi. Nous appelons donc ceux qui suivent nos activités, ceux qui nous lisent régulièrement, et ceux qui veulent aider la population réfugiée palestinienne au Liban à concrétiser leur soutien par leurs dons. Ils peuvent les adresser à notre adresse: AFCGK , 3 rue Alfred Riom 44000 Nantes, ou bien nous joindre par mail à cette adresse : fcgk44@free.fr
Le bureau de l'AFCGK a reçu hier soir ce message d'Anni Kanafani, vice-présidente de la Fondation Culturelle Ghassan Kanafani:
"Chers Amis,
Nous vous remercions de l'attention que vous portez à la situation tragique de la population du camp de réfugiés palestiniens de Nahr el Bared. La situation est terrifiante à la fois pour les gens qui sont encore dans le camp sous des bombardements incessants et pour ceux qui ont essayé de fuir vers d'autres camps et villes. La plupart ont perdu leurs maisons et leurs biens et ont fui sans pouvoir rien emporter. Certains ont été tués, d'autres blessés quand ils ont essayé de fuir à pied ou en voiture vers d'autres camps et villes.
Ce fut très difficile de secourir les personnes handicapées à cause des bombardements et des tirs de snipers. Même les médecins n'ont pas été autorisé à rentrer dans Nahr el Bared pour porter secours aux blessés. Il n'y a pas d'hôpital, seulement une clinique existe dans le camp dont la population était estimée à 40 000 personnes; actuellement près de 10 000 personnes sont toujours dans le camp.
Près de 2 000 maisons, centres et magasins ont été détruits durant les dix premiers jours du conflit entre l'Armée Libanaise et le soi-disant "Fatah al-Islam". Beaucoup de civils ont été tués ou blessés. De ce que nous savons, 12 membres de l'équipe de la Fondation Culturelle Ghassan Kanafani, et leurs familles à Nahr el Bared ont perdu leurs maisons, qu'ils avaient construites pierre par pierre, année après année. Deux de nos institutrices venaient juste de finir les travaux de leurs maisons quand les combats ont commencé. Elles n'ont pu en jouir ne serait-ce qu'une journée. Leurs maisons ont été complètement détruites.......
La plupart de nos membres (23) ont réussi à fuir le camp, mais deux membres de notre équipe sont toujours à l'intérieur de Nahr el Bared. Nous ne connaissons pas en détail la situation de notre jardin d'enfants et de notre bibliothèque qui sont situés dans une zone fortement bombardée par l'Armée Libanaise. Personne ne peut se rendre à leurs abords, car de nombreux miliciens de Fatah al-Islam occupent encore cette zone. Nous pensons que les dommages sont très graves voire que notre centre est complètement détruit.
Le mardi 29 mai, nous étions, moi et Layla à Beddawi avec le directeur de "Save the Children" - Suède et avec d'autres représentants d'ONG. Nous avons tenu une réunion dans la bibliothèque de la Fondation, pour coordonner l'aide d'urgence et les activités avec les déplacés, placés temporairement dans les écoles, les mosquées et les autres institutions du camp de Beddawi dont la population a maintenant doublée.
La situation est terrible pour les déplacés, environ 15 000, et pour les familles de Beddawi. Les élèves ont dû stopper les cours et les examens de fin d'année qui devaient se tenir dans deux semaines. Les jeunes qui se rendaient en temps normal dans les écoles et les universités de Tripoli ne sont plus autorisés par l'Armée libanaise à quitter le camp.L'équipe de la Fondation Culturelle Ghassan Kanafani de Beddawi et les volontaires sont investis dans les activités avec les jeunes enfants déplacés dans les écoles de l'UNRWA où la plupart des familles ont été placées.
De plus, d'autres activités comme la distribution de matériel, de vêtements et de nourriture sont menées en coordination avec les ONG locales et internationales et avec l'UNRWA. Notre établissement à Beddawi est devenu le point central des réunions des comités de coordination pour les activités avec les enfants.
Aujourd'hui, nous avons tenu une conférence de presse avec de nombreuses ONG, devant le Syndicat de la Presse Libanaise. Nous avons besoin de soutien moral et financier pour venir en aide aux personnes de Nahr el Bared, c'est pourquoi, s'il vous plait, dites-nous dans quelle mesure vous êtes en mesure de les aider.
Anni Kanafani
Fondation Culturelle Ghassan Kanafani
Le 6 juin 2007
Dix jours après le début des affrontements entre l'armée libanaise et le groupe salafiste "Fatah al-Islam", près de 20 000 réfugiés du camp de Nahr el Bared ont trouvé refuge au camp de Beddawi.
Jointe par téléphone par le bureau de l'AFCGK, une enseignante de la Fondation nous a décrit la situation de précarité extrême du camp qui a vu sa population doubler en l'espace d'une semaine. La situation sanitaire est très mauvaise, ainsi que le ravitaillement en eau et nourriture.
Par ailleurs, les réfugiés de Nahr el Bared et la population de Beddawi ont organisé des manifestations de protestations contre les propositions faites par l'UNRWA. L'organisme des Nations Unies en charge des réfugiés palestiniens a ainsi proposé que les réfugiés de Nahr el Bared ne retournent pas dans leur camp et promis de construire bientôt de nouveaux logements sur Beddawi afin d'intégrer cette population, ou bien qu'elle soit envoyée dans d'autres camps du Liban.
Cette proposition est inacceptable dans ce sens qu'elle entérine la suppression du camp de Nahr el Bared et qu'elle ne fera qu'aggraver la vie des réfugiés dans les autres camps déjà trop peuplés. Le bureau de l'AFCGK dénonce cette politique de l'UNRWA qui rend pires les conditions de vie des réfugiés palestiniens au Liban et réitère son attachement à la revendication du droit au retour en Palestine de tous les réfugiés.
L'enseignante de la Fondation Culturelle Ghassan Kanafani que nous avons jointe par téléphone nous a confirmé les destructions causées à l'école de la Fondation sur Nahr el Bared par les combats, mais nous a rassurés sur le sort des enseignants et du personnel qui sont tous sains et saufs, réfugiés sur Beddawi ou d'autres camps près de Beyrouth.
Nous continuons notre appel financier exceptionnel en vue d'envoyer prochainement une contribution conséquente à Beddawi pour les enfants réfugiés de Nahr el Bared. Nous encourageons une fois de plus tous ceux et celles qui suivent nos activités à nous envoyer leurs dons et à nous soutenir.
Suite à une trêve des combats, des milliers de réfugiés palestiniens du camp de Nahr el Bared fuient vers les autres camps de réfugiés, en particulier celui de Beddawi situé à proximité.
Le bureau de l'AFCGK a réussi à joindre par téléphone une enseignante de la Fondation à Beddawi. Elle nous a décrit une situation dramatique avec l'afflux de dizaines de blessés, dont beaucoup d'enfants venant de Nahr el Bared, touchés par balles ou par éclats d'obus, que les médecins des dispensaires du camp tentent de soigner malgré la pénurie de matériel médical. Le dispensaire Al-Shifaa pour lequel nous avions collecté des médicaments, accueille actuellement vingt-cinq enfants de 5 à 13 ans touchés gravement. Le jardin d'enfants de la Fondation Culturelle Ghassan Kanafani à Beddawi va prendre en charge une partie des enfants réfugiés dans ses locaux.
Egalement jointe par téléphone, Layla Kanafani nous a donné les quelques informations dont elle disposait sur l'équipe pédagogique, les élèves et les bâtiments de la Fondation à Nahr el Bared. Kawther, la directrice, est réfugiée à Beyrouth avec sa famille et Ahmad, le bibliothécaire, à Beddawi. Les informations étant difficiles à obtenir elle n'a pu nous rassurer sur le sort des autres enseignantes. Par contre, aucun enfant ne se trouvait dimanche dans l'école, quand les combats ont commencé. L'école de la Fondation, située dans le périmètre des combats, a été pour sa part gravement endommagée.
L'association "Les Amis de la Fondation Culturelle Ghassan Kanafani" se donne pour tâche de réunir dans les plus brefs délais les fonds nécessaires afin d'aider les enfants de Nahr el Bared.
Voilà des semaines que la situation s'envenimait à Nahr el Bared et nous étions en contact régulier avec nos amis de la Fondation Culturelle Ghassan Kanafani qui nous alarmaient sur le danger représenté par le groupuscule salafiste "Fatah al-Islam" pour la population du camp qui le rejetait massivement comme une émanation étrangère au mouvement national palestinien.
Depuis trois jours, des affrontements armés entre ce groupuscule et l'Armée Libanaise ont lieu. Des dizaines de civils palestiniens ont été tués ou blessés gravement, soit par les tirs des salafistes, soit par les bombardements aveugles de l'Armée Libanaise. La population palestinienne réfugiée du camp de Nahr el Bared est privée de soins, d'électricité, d'eau et de nourriture et les dispensaires du camp que nous avions visité en novembre dernier ne peuvent soigner les plus gravement blessés.
Alors que la population du camp rejette massivement ce groupuscule, l'Armée Libanaise la punit collectivement par ces bombardements sauvages qui ne font aucune distinction d'avec les civils. Nous espérons que les organisations palestiniennes arriveront à imposer un cessez-le-feu immédiat entre les protagonistes qui permettra de venir au secours des civils.
En attendant, nous lançons plus que jamais un appel à tous nos amis, à tous les amis de la cause palestinienne, à nous aider financièrement à construire un avenir à l'enfance et à la jeunesse palestinienne réfugiée au Liban.
Suite à la situation tendue dans le camp de réfugiés palestiniens au Liban de Nahr el Bared où la Fondation Culturelle Ghassan Kanafani mène ses activités depuis des années, et dont nous avions rencontré les animateurs lors de notre dernier séjour au Liban en Octobre dernier, le bureau de l'AFCGK a écrit à la directrice du jardin d'enfants de la FCGK de Nahr el Bared le message suivant:
"Nous, comité officiel en France de la FCGK, "Les Amis de la Fondation Culturelle Ghassan Kanafani", voulons exprimer notre solidarité envers vous et vos activités dans la situation très difficile à laquelle vous êtes confrontés à Nahr el Bared, à cause du développement de forces anti-sociales et anti-nationales dans le camp, ce qui est appelé "Fatah al-Islam". Nous voulons exprimer notre solidarité avec vos activités et votre travail pour une éducation populaire pour les enfants palestiniens réfugiés du camp de Nahr el Bared. Nous restons en contact avec les amis de la FCGK à Beddawi et avec Mme Anni Kanafani pour avoir de plus amples informations et nous espérons que vous pouvez travailler sereinement et sans danger désormais."
La directrice du jardin d'enfants, Kawther, et le bibliothécaire Ahmad, nous ont rapidement répondu:
"Chers amis,
Tout d'abord, laissez nous vous remercier de prendre de nos nouvelles ainsi que de vous soucier de notre travail dans le camp de Nahr el Bared. Oui, nous sommes confrontés à une situation mauvaise à cause du problème que vous évoquez, mais nous allons bien et le travail se poursuit dans de bonnes conditions malgré tout. Nous voulons également vous exprimer nos profondes amitiés pour le travail que vous faites en France, qui a réellement un grand impact ici, en particulier quand nous lisons sur votre site vos rapports et tout ce qui concerne Ghassan Kanafani. Nous vous promettons de rester en contact avec vous régulièrement."
L’année 2007 s’annonce prometteuse dans le renforcement du travail de l’association « Les Amis de la Fondation Culturelle Ghassan Kanafani » (AFCGK). Depuis le retour de la délégation de novembre 2006 et le séjour de notre président fin décembre 2006, début janvier 2007, nous avons collecté la somme de 3 000 euros que nous avons envoyé à la Fondation au Liban afin de financer les activités du début d’année dans les jardins d’enfants et les bibliothèques.
Nous avons également la joie d’annoncer que l’association se renforce de nouveaux adhérent(e)s cette année et que nous envisageons la création de groupes de travail sur d’autres villes que Nantes, où l’association menait jusqu’à présent la plus grosse partie de son travail de solidarité.
Notre président, Antoine, s’est rendu au Liban du 24 décembre au 04 janvier dernier, et nous vous livrons quelques unes de ses impressions :
« A mon arrivée à Beyrouth, un ami du camp de Borj el Barajneh me fait la surprise de m’accueillir à ma sortie de l’avion et me loge chez lui. A cause de l’insécurité depuis la guerre, il est déconseillé de se déplacer la nuit. Craignant pour moi, nos amis de Beddawi (nord-Liban), où je devais me rendre le soir même, lui ont demandé de me garder à Beyrouth pour la nuit. Cet ami est animateur de théâtre dans plusieurs camps. Il organise des ateliers de théâtre afin de régler certains problèmes quotidiens dans les camps, grâce à l’expression dramatique. Il a été un des tout premiers enfants palestiniens en 1974 à être scolarisé par la Fondation Culturelle Ghassan Kanafani à Borj el Barajneh. Aujourd’hui son fils et sa fille de 4 et 6 ans bénéficient à leur tour de l’enseignement de la Fondation.
Les températures étaient exceptionnellement froides cette année. La précarité des conditions de vie devient plus évidente en hiver. La pluie transforme les ruelles en ruisseaux boueux. Dans la maison où je suis reçu à Beddawi, on se réchauffe sous les couvertures en se rassemblant dans la chambre des parents qui est l’unique pièce chauffée. Pendant quelques jours, je vis en réduction la vie des réfugiés palestiniens : la vie s’est arrêtée dans le camp et les gens y laissent passer le temps au ralenti, vie d’exil forcé, sans droit au retour.
La rencontre avec Anni Kanafani s’est articulée autour de nos projets en France et d’une discussion sur la situation politique agitée au Liban. Elle m’explique que la rentrée scolaire a été perturbée par la présence des Libanais déplacés qui se sont installés dans les camps palestiniens durant la guerre, faute d’autre alternative. Elle salue les efforts faits par les membres de l’association pour aider concrètement la Fondation Culturelle Ghassan Kanafani et entend régler avec nous les problèmes liés à l’édition en France des œuvres de Kanafani. »
« Un jour qu’il entendit son fils Fayez demander à sa femme Anni s’il était palestinien et qu’elle lui répondit par l’affirmative, Ghassa Kanafani écrivit ces mots : « J’eus l’impression que ma terre natale venait de renaître dans le cœur de cet enfant, avec ses collines et ses champs d’oliviers, avec ses morts et ses drapeaux déchirés se taillant un chemin dans un futur de chair et de sang. »
L'association "Les Amis de la Fondation Culturelle Ghassan Kanafani" (AFCGK) a essayé avec ses moyens limités de répondre aux demandes de ses amis palestiniens au Liban durant l'agression sioniste. La direction de la Ghassan Kanafani Cultural Foundation nous a sollicitée sur trois axes de travail, la diffusion d'informations sur le conflit, la participation aux protestations contre la guerre, l'aide matérielle et financière aux réfugiés palestiniens du Liban.
Nous tenons ici à remercier ceux qui extérieurs à notre association nous ont apporté leur soutien tant moral que financier. Nous félicitons nos adhérent(e)s pour leur mobilisation à tous les niveaux. Nous félicitons les peuples libanais et palestinien pour leur résistance face à l'agression sioniste.
Le combat pour le droit au retour des réfugiés palestiniens en Palestine Occupée, pour l'éducation populaire palestinienne continue. Nous appelons tous ceux et toutes celles qui éprouvent un intérêt pour notre cause à nous aider. L'appel financier exceptionnel prendra fin le 10 septembre 2006, ceux qui désirent nous aider avant cette date peuvent envoyer leur chèque à l'ordre des "Amis de la Fondation Culturelle Ghassan Kanafani" à l'adresse suivante : Les Amis de la Fondation Culturelle Ghassan Kanafani, 1 avenue Saint-Thomas 44100 Nantes.
Vingt et un jours après le début de l’agression sioniste contre le Liban, le bilan des civils tués et blessés est effroyable. Les bombardements ont tué à ce jour 748 civils libanais, blessé des milliers d’autres, provoqué l’exode de 800 000 réfugiés soit près d’un habitant sur quatre.
Les camps de réfugiés palestiniens ont ouvert leurs portes à ces déplacés de force, apportant leur solidarité et mettant à leur disposition leurs faibles capacités sanitaires et sociales. Cette solidarité leur a valu d’être pris pour cible par l’armée de l’entité sioniste comme le camp de Rashidieh près de Tyr. A l’heure où nous écrivons ces lignes aucun personnel ni enfant scolarisé par la Ghassan Kanafani Cultural Foundation (GKCF) n’a été touché. Nous essayons de rester régulièrement en contact malgré les coupures téléphoniques.
Les palestiniens des camps de réfugiés au Liban nous appellent à les soutenir en participant aux manifestations et rassemblements contre l’agression sioniste au Liban et à Gaza mais aussi financièrement. L’association « Les Amis de la Fondation Culturelle Ghassan Kanafani » a donc lancé un appel financier exceptionnel pour aider les réfugiés palestiniens des camps et ainsi les réfugiés du Sud-Liban que les camps accueillent.
Vous pouvez adresser vos dons à « Les amis de la FCGK, 1, avenue Saint-Thomas, 44100 Nantes » en libellant votre chèque à l’ordre de « Les amis de la Fondation Culturelle Ghassan Kanafani ».
Les Amis de la Fondation Culturelle Ghassan Kanafani souhaitent faire part de leur indignation concernant l'agression sioniste que subit actuellement le Liban. La destruction et le blocus de toutes les infrastructures de communication (routes terrestres, maritimes et aériennes) visent à isoler ce pays. Nous exprimons notre inquiétude concernant la situation des réfugiés palestiniens au Liban. Nous espérons fortement que la guerre déclenchée par l'Etat sioniste ne servira pas à détruire les infrastructures palestiniennes : camps, écoles, hôpitaux, mais aussi organisation de la résistance...
Nous maintenons le contact avec les responsables de la Fondation afin d'avoir des informations régulièrement. L'inquiétude porte essentiellement sur les camps du Sud-Liban, notamment Rashidyeh près de Tyr et Ain-El-Elweh, un des camps les plus importants qui était déjà bouclé par l'armée libanaise avant le début des bombardements. Pour l'heure, aucune des écoles de la Fondation n'a été touchée et tous les personnels, ainsi que les enfants, sont sains et saufs.
La situation de guerre conjointe à Gaza et au Liban, provoquée par l'Etat sioniste d'Israël, nécessite une réponse forte de toutes les organisations d'aide au peuple palestinien. L'absence de réaction serait vécue comme un abandon.
C'est avec une grande douleur que nous venons d'apprendre la mort de M. Ayyash dit "Ringo", un de nos amis palestiniens du camp de Beddawi. Comme nous l'avons dénoncé à de multiples reprises, le réseau sanitaire de l'UNRWA proposé aux réfugiés palestiniens au Liban se trouve dans un état désastreux. La mort de notre ami est due à cet état sanitaire puisqu'il est décédé faute de soins d'urgence.
Nous nous associons à la grande peine de la famille Ayyash et de tous nos amis du camp de Beddawi et nous avons une pensée toute particulière pour Zeina Ayyash, pour sa maman, ses soeurs et son frère que nous embrassons avec tendresse.
L’association d’aide à l’éducation populaire palestinienne "Les Amis de la Fondation Culturelle Ghassan Kanafani", comité officiel de soutien en France de la Ghassan Kanafani Cultural Foundation (GKCF) condamne l’agression militaire sioniste contre la prison de Jéricho qui visait le camarade Ahmad Saadat, dirigeant du Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP) et ses camarades.
Elle appelle tous ceux et toutes celles qui sont attachés à la défense de ces combattants pour la libération du peuple palestinien à réagir pour la défense de leur vie et pour leur libération immédiate.
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