Après l’agression sioniste de juillet contre le Liban, l’association « Les Amis de la Fondation Culturelle Ghassan Kanafani » a envoyé du 25 octobre au 03 novembre 2006 une délégation dans les camps de réfugiés palestiniens de Beddawi et de Nahr el Bared au nord du pays.
Nous avions pensé nous rendre également au camp de Ain el Elweh, près de Saïda au sud, mais la situation sécuritaire dans ce camp étant très tendue, il ne nous a pas été possible de nous y rendre.
Grâce aux efforts de tous les adhérent(e)s de l’association, nous avons été en mesure de verser à la Fondation Culturelle Ghassan Kanafani la somme de 2 300 euros avant notre départ et de transporter un grand nombre de médicaments au dispensaire Al-Shifa’a du camp de Beddawi, ce que nous faisons lors de chacun de nos séjours au Liban.
De retour au camp de Beddawi, après un an passé, l’accueil de nos ami(e)s a été merveilleux. Nous avons été très chaleureusement reçus et les retrouvailles étaient chargées d’émotion. Accompagnés par le responsable du FPLP du camp, nous nous sommes rendus tout d’abord au dispensaire Al-Shifa’a pour y déposer les médicaments que nous avions collectés avant notre départ de France.
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Nous avons demandé à nous rendre au camp de Nahr el Bared où nous n’étions jamais allés auparavant. Ce camp, au nord de Beddawi, non loin de la frontière syrienne, compte 28 000 habitants sur une surface légèrement plus réduite (un peu plus de 1,5 km2). Situé aux abords de la mer, il souffre de conditions sanitaires bien pires que celles du camp de Beddawi, pour des raisons liées à la densité de population et au problème récurrent du manque d’eau potable.
Lire le récit de notre visite au camp de Nahr el Bared
Une des tâches que nous avions fixée à la délégation était de faire le point avec Anni Kanafani du travail réalisé cette année par l’association « Les Amis de la Fondation Culturelle Ghassan Kanafani » en France. Nous avons donc été reçus très chaleureusement par Anni Kanafani à son domicile à Beyrouth.